Fabienne Ravassard

La surprise surgit de l'autrement

Je n'ai d'yeux que de l'intérieur


Frénésie intérieure. 

La série s'impose, besoin animal qui ne me quitte qu'à court de pellicule ou de batterie. Copier-coller, mais jamais tout à fait. Avancer avec le vivant. Espérer du systématique. Jusqu'à éprouver l'émotionqui surgit non pas de l'oeuvre unique mais de la multiplication, imparfaite et joyeuse.

ECHAPPEES EXPO PARIS et SA SUITE  

Au rythme apaisé du vivant végétal, l’argentique s’ impose et pousse à l’abandon. Faire allégence à  ce que l’on a est le préalable à toute tentative narrative. Le recit se fait attendre, le noir et blanc pousse à choisir son camp dans l’ombre des grands arbres dénués d’intention. ALors, on franchit des passages.

INDISTINCTS mouvements et paroles

Il y a, de l’arbre apparemment arrêté, la vie sourde à laquelle on accède à force de se taire. Et il y a ce qui palpite autour et dedans, qu'il faut pourtant tenter de murmurer. 

PAR DESSOUS 

Reprendre pieds par en bas. S’arrêter dans le métro parisien, là où les autres passent, chercher la permanence parmi les  les lignes, furtives, réelles ou imaginaires. Répliquer à l'envi les montées, les descentes les attentes, désirer des regards, inventer des trajectoires.

LES JAUNES D’ESTELLE   

Quand parcourir 500 mètres de trottoir devient un life-yellow trip, on invente la ville autrement et de là, le monde. Paris est tout petit, le jaune est infini et redessine la vie en pointillés.  La vie « Est-elle » réappropriée ? 





fabienne.ravassard.fr@gmail.com